François Tapiézo, de Roussillon
François Tapézio mélange les ocres de Roussillon avec de la matière «téchnologique» pour réaliser des oeuvres surprenants. Un bonheur pour les parents, ici on peut toucher les oeuvres.
Le témoignage de Jean Lacouture :
Dédicace de Jean Lacouture
Journaliste et biographe français
«Tous les peintres n’ont pas pour ambition unique de charmer, comme Fragonnard ou Dufi. D’autres font du maniement des formes, des couleurs, une gracieuse leçon de sagesse ou une incitation à l’héroïsme, à la révolte, comme Goya ou Delacroix.
Voici avec Tapiézo, un maître de sagesse heureuse.
Par la lumière comme par l’architecture.
Plutôt que d’envouter ou enivrer, Tapiézo a choisi de faire de ses formes et de ses couleurs, des incitations au bonheur.
Venu de la savoureuse Bourgogne où l’on sait ce que goûter veut dire – croyez-en un Bordelais – il a choisi de mettre le cap sur notre chère Provence, notre savoureux Luberon, et mieux encore sur Roussillon qui lui a fait l’accueil réservé ici aux amoureux de la lumière et des couleurs.
Ce qui est très spécifique chez Tapiézo, c’est que sa passion de l’ocre est vécue et manifestée aussi bien en volume qu’en lignes. Le sculpteur et l’architecte ne sont, chez lui, jamais loin. La toile colorée semble se gonfler du plaisir d’être admirée.
Sur la route qui mène de Dijon à Roussillon, Tapiézo a fait un long détour, une escale en Italie ou mieux, en Toscane. Formes et couleursn chez Tapiézo, évoquent tout naturellement Florence ou Pise, les délicieuses.
Les ocres empruntées à nos carrières du Luberon nous parlent aussi d’Arezzo ou de Carrare. N’est ce pas le même soleil qui enchante et inspire l’inventeur de formes, le magicien des couleurs, ici et là-bas ?
La citée du petit prince
