
Son parcours par Art Presse :
Il reste en France de vrais peintres méconnus. Jean-Marie Zazzi est de ceux-là. À 88 ans, dans l’isolement de sa petite maison de village en Provence, il continue malgré tout de « tracer sa route ». Cet éloignement progressif des galeries et du public, Zazzi ne l’a pas choisi. Bien au contraire, le regard extérieur sur ce qu’il fait lui manque. Mais, la création étant « le seul acte d’amour constant » qu’il s’attribue, il n’en persévère pas moins à approfondir ses sensations, à affiner la façon de restituer ses impressions.
Depuis la découverte, en 1956, du graphisme des oliviers gelés, il n’a plus dévié ni de sa passion pour la peinture, pour les émotions qu’elle lui permet de traduire, ni pour son unique sujet : la nature. Il commence par travailler beaucoup, aux cours du soir de François Diana à l’École des Beaux-Arts de Marseille et, en autodidacte, sur le motif. Éprouvant le désir de voir par lui-même la « grande peinture », il voyage ensuite à Florence, Madrid, Amsterdam, Paris. La confrontation ne lui laisse aucune illusion sur ses propres compétences et des années durant, il n’aura de cesse de se remettre en question pour acquérir un métier qui lui permette de s’exprimer pleinement. En 1969, Nicolas de Staël devient un catalyseur. Zazzi abandonne définitivement la figuration et s’adonne à une « lente méditation sur les éléments du paysage » (A. Alauzen).
C’est alors aussi qu’il expérimente avec des supports faits de collages ou d’accumulations de matière. Si cela lui permet de « retrouver le chemin des sensations », il s’éloigne cependant à nouveau, comme par méfiance, de ces techniques et sa peinture se refait lisse, pour des toiles ascétiques, oniriques, suggérant les aspects incertains d’une nature qui reste à inventer. Enfin, vers le milieu des années 1990, Zazzi trouve sa peinture, réunissant les enseignements de ses tentatives antérieures, avec la matière qui revient en force, une pâte d’huile déposée en quantités parfois minuscules, creusée, et là-dessus, des jus, des touches, faisant naître des champs, puis des formes de couleur et, de plus en plus, avec toujours davantage de nuances et de profondeurs, des univers telluriques ou maritimes luxuriants et secrets, aux teintes sourdes et à la palette audacieuse.
La suite sur : https://www.artpress.com/2024/09/25/jean-marie-zazzi-la-nature-initiatrice/
Une partie de son parcours :
2024 – La Roque d’Anthéron- Abbaye de Silvacane- Un certain regard
2012à 2015- Coustellet- Galerie 22
2010 – Coustellet – Galerie 22
2009 – Hyères – Musée
2008 – Coustellet – Galerie 22
– Aix-en-Provence – Association AMA, chez Daniel Jouvance
– Cadenet – Centre culturel- La Laiterie
– Salon de Provence – Ateliers du Sud
2003 – La Tour d’aigues- Château, rétrospective
2002 – Aix-en-Provence- Librairie-Galerie Alain Paire
2001 – Les Milles- Association AMA, chez Daniel Jouvance
2000 – Issy-Les- Moulineaux- Association AMA, chez Daniel Jouvance
1999 – Sausset les Pins- Galerie Berlioz
1998 – Istres- Musée
– Stockholm- Foire Internationale
1997 – Sausset les Pins- Galerie Berlioz
– Paris- Centre culturel Egyptien
1996 – Cabriès- Musée Edgar Melik, Exposition collective

L’oeuvre offerte : L’oeuvre est une 50 F soit 116x89cm .
Ce travail à l’huile sur toile tout en épaisseur est somptueux et encore plus avec un éclairage.
Il évoque des mousses, des lichens, des sous bois



