Les artistes participent au projet : Sophie Revault

POUR LA VENTE AUX ENCHERES POUR LE BIEN DES AUTISTES J’ AI CHOISI DE DONNER 2 PIECES EGYPTIENNES : UNE PORTE ET UNE STELE faites en Egypte. 1988-1989

Sophie Revault, artiste plasticienne, qui vit et travaille à Cucuron (Vaucluse) depuis1999

Voilà ce que nous dit Sophie Revault de son parcours d’artiste :

—j’ai dessiné et peint depuis toujours , je voulais poursuivre l’oeuvre de Paul Klee !
—mes études : une licence de lettre modernes, une maîtrise sur Alphonse Allais interrompue pour aller en Egypte.
—Je raconte dans «  Le Bleu du Nil –  carnets d’artiste  » publié en 1999 aux éditions Complicités, comment je me suis formée en Egypte de 1979 à1989.
—Ma vie en Egypte, à Karnak, autodidacte pendant 11 ans (au milieu de la Mission de Recherche et d’Etudes des Temples de Karnak (Louqsor) du CNRS), toute l’année, a dégagé in fine mes véritables centres d’intérêt et mes structures plastiques personnelles encore à l’oeuvre aujourd’hui avec le Pli.

Son site : https://sophie-revault.fr/

Les dons au projet : une thématique égyptienne « psy » a été retenue J’ai choisi de montrer et offrir « Porte au Texte et Stèle. »

—la Porte au Texte a fait partie d’ un travail sur les rites du deuil égyptien, qui me concernait aussi affectivement spécialement à cette époque
( 7 triptyques et 3 « portes seules » dont la Porte au Texte)

— La Stèle anépigraphe fait partie d’un ensemble de 37 pièces de la série Lapidaire sacré . Elle se rattache aux phénomènes de croyances magiques et religieuses coutumières des anciens égyptiens, plus précisément aux rites populaires du contact au divin à travers des objets matériels par lesquels ce contact s’établissait ; c’était le cas des tables d’offrandes et de toutes les pierres ayant eu un usage sacré, trouvées à l’intérieur de l’enceinte des temples, parmi les monceaux de blocs de pierres.
Ce besoin de croyance, le merveilleux,   la piété imaginative  dont parle Simone Weil dans «  La pesanteur et la grâce  » sont toujours vivants : même Freud, lorsqu’il écrit dans ses lettres, dit avoir eu recours plusieurs fois à des sacrifices propitiatoires en faveur de sa fille…

Le livre, le bleu du Nil :

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