Les artistes participent au projet : Jean-Marie Farge

René Char : « Jean-Marie Fage n’est pas un inconnu. C’est un peintre au début de son chemin ; mais ce chemin a les talus et la bonne étoile qui mènent aux larges dimensions. »

Jean-Marie Fage né le 17 octobre 1925 à L’Isle-sur-la-Sorgue et mort le 14 janvier 2024 dans la même ville, est un peintre, illustrateur, lithographe, sculpteur et architecte français.

Jean Marie Léon Fage est né en 1925 à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse) d’un père maçon et d’une mère femme de ménage. Une erreur médicale le prive de son œil gauche avant l’âge de 2 ans, le forçant à vivre une enfance à part, où le rêve, la poésie et le dessin prennent le dessus. En 1940, il réalise ses premières peintures à l’huile en copiant des tableaux de Corot et de Jules Dupré d’après des reproductions. Il apprend sur le motif, la nature est son atelier. Il développe des amitiés avec le groupe du Candélié à Avignon, jusqu’en 1949.

Il approche Auguste Chabaud et son œuvre dès 1946, à qui il rend des visites hebdomadaires dans son mas de Graveson. Ses rencontres fréquentes avec René Char, originaire comme lui de L’Isle-sur-la-Sorgue, lui permettent d’entrer de plain-pied dans son œuvre poétique. C’est grâce à celui-ci qu’il fera la connaissance de Georges Braque dont l’œuvre comptait déjà tellement pour lui.

En 1950, il s’installe à Paris où il s’inscrit à l’atelier d’André Lhote, rencontré à Gordes l’été précédent, et où il se lie d’amitié avec le peintre arménien Joseph Terdjan, mais aussi avec Antonio Carelli et Jacques Place. Le poète et critique d’art Fritz-René Vanderpyl lui fait rencontrer le peintre Ferdinand Desnos dont l’amitié lui restera fidèle sa vie durant.

Il participe au Salon des indépendants et au Salon d’automne. Sa première exposition personnelle, en 1961, à Fontaine-de-Vaucluse, est préfacée par René Char : « Jean-Marie Fage n’est pas un inconnu. C’est un peintre au début de son chemin ; mais ce chemin a les talus et la bonne étoile qui mènent aux larges dimensions. »

En 1963, après une exposition personnelle remarquée par la critique à la galerie Arlette Chabaud à Paris, il décide de rentrer vivre en Provence avec sa femme, Marie-Josèphe Gérardin, épousée en 1955, et leurs quatre enfants. Il mène une activité d’architecte en agence à partir des années 1960.

Ils s’installent à L’Isle-sur-la-Sorgue puis à Avignon, où il rencontre le peintre Louis Latapie en 1969. Une rencontre stimulante qui l’oriente vers des recherches picturales nouvelles, plus abstraites. « En Avignon, j’ai fait la rencontre de Louis Latapie. Les échanges que nous avons eus ont été déterminants dans l’orientation de mon travail pictural. Latapie a créé une déclinaison personnelle du langage cubiste où le jeu des plans se module dans une palette très richement colorée. Cette période créative me comblait de joie. »

En 1975, il abandonne définitivement son métier d’architecte pour se consacrer pleinement à la peinture en s’installant dans la maison de La Chapelle, à Goult, près du village de Lacoste peuplé d’artistes venus du monde entier. Il y vit et y travaille jusqu’à son décès, survenu à L’Isle-sur-la-Sorgue, sa ville natale, le 14 janvier 2024.

Source : Wikipedia

Les descendants de l’artiste nous font l’honneur de dons pour le projet : huile et gouache

Goult

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